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FR > ES - TFG, Les Gaulois, ancêtres des Français ? Approche de leur culture et
de leurs croyances, Anansa Labous Rouard
Original (FR)
TFG, Les Gaulois, ancêtres des Français ? Approche de leur culture et de leurs
croyances, Anansa Labous Rouard
VII - LES ARTS CHEZ LES GAULOIS
VII. 1. Un art méprisé
Un fait curieux sur l'art gaulois est qu'il a souvent été méprisé au cours du temps.
En comparaison avec ses confrères grec et romain, l'art gaulois était en effet vu comme
l'expression de l'esprit artistique pauvre des barbares. Il ne commence à être valorisé et
reconnu comme "art" qu'après la découverte des arts indigènes.
Ceci peut être dû au fait que l'art des Gaulois avait une conception totalement
différente à celle que nous avons aujourd'hui, dont le modèle par excellence est celui des
Grecs et des Romains. En effet, à la différence de leurs voisins, les Gaulois n'avaient
aucune volonté de représenter leurs dieux avec une image de perfection humaine. Ils
n'étaient pas non plus guidés par une volonté de créer quelque chose de beau et à satisfaire
un quelconque plaisir visuel.
Les arts gaulois se portent : ils font partie de la vie de tous les jours. Ils sont
présents sur des pièces d'orfèvrerie, sur des fourreaux d'épées, sur des casques ou sur des
pièces de monnaie. De cette manière, leur art était portatif : étant un peuple semi-nomade,
ils pouvaient ainsi emporter leurs objets décorés avec eux. (Les Gaulois : histoire et vérité
sur nos "ancêtres", 2013, 11 juillet)
Pour eux, l'art permet de rendre visible l'inconscient. Les manifestations
artistiques gauloises ne suivent donc pas le schéma d'une explication rationnelle.
(Brunaux, 2005). Leur art est composé de motifs abstraits et symboliques. Ils ont recours
à des motifs géométriques, mais aussi à des courbes et à de longs entrelacements. C'était
cela qui les rapprochait du divin, manifestant leur art comme un langage sacré. (Les
Gaulois : histoire et vérité sur nos "ancêtres", 2013, 11 juillet)
L'évolution des arts gaulois se divise en trois grandes périodes :
- Du Vème siècle av. J.-C. au IVème siècle av. J.-C. : il a un style plutôt décoratif, avec
des motifs géométriques qui prédominent. Des thèmes plus figuratifs apparaissent,
comme c'est le cas des monstres, des figures mythiques telles que le griffon par exemple,
ainsi que des oiseaux.
- Du milieu du IVème siècle av. J.-C. au début du IIème siècle av. J.-C. : c'est la période
d'apogée de l'art celtique en Gaule. Les contraintes de rythme et de logique figurative
présentes jusqu'alors disparaissent, ce qui engendre une libération artistique. Nous
assistons alors à la présence de figures plus ou moins réalistes qui font des effets d'optique,
ce qui crée une sorte de jeu avec le regard de la personne qui observe l'œuvre. Un autre
exemple est le fait que désormais, les artistes n'accordent plus d'importance au fait d'avoir
un support, une surface pratique.
- IIème siècle av. J.-C. au début de notre ère : c'est la période de déclin de l'imaginaire
chez les artistes gaulois. Les décors se standardisent, ils reviennent aux motifs
géométriques de la première période (triskèles, esses, etc). Il y a tout de même quelques
nouveautés intéressantes : le développement de l'art effectué sur les pièces de monnaie et
le développement de la diversité des supports, des images ainsi que l'innovation de
l'émaillage. (Brunaux, 2005)
Translation (ES)
TFG, ¿Los galos, ancestros de los franceses? Planteamiento de su cultura y sus
creencias, Anansa Labous Rouard
VII - LAS ARTES GALAS
VII. 1. Un arte menospreciado
Un hecho curioso sobre el arte galo es que ha sido menospreciado a lo largo del
tiempo. Efectivamente, este arte era visto como la expresión del espíritu artístico pobre
de los bárbaros en comparación con sus vecinos griegos y romanos. Solo adquirió valor
y empezó a ser reconocido como «arte» después del descubrimiento de las artes indígenas.
Esto puede ser porque el arte de los galos tenía una concepción totalmente distinta
a la que tenemos en la actualidad, es decir una concepción basada en los modelos griegos
y romanos. Así, a diferencia de sus vecinos, los galos no tenían la voluntad de representar
a sus dioses con la imagen de perfección humana. Tampoco les guiaba la voluntad de
crear algo bello ni la de satisfacer algún tipo de placer visual.
El arte galo se lleva: forma parte de la vida cotidiana. Se ve en piezas de orfebrería,
en las vainas de espadas, en cascos o en monedas. Así pues, su arte era portátil. Al ser un
pueblo semi-nómada, era preciso llevarse sus objetos decorados. (Les Gaulois : histoire
et vérité sur nos «ancêtres», 2013, 11 de julio)
Desde su perspectiva, el arte permite que el inconsciente sea visible. Las
manifestaciones artísticas galas no siguen el esquema de una explicación racional.
(Brunaux, 2005). Su arte se compone de motivos abstractos y simbólicos. Utilizan
motivos geométricos, pero también curvas y largos entrelazamientos. Esto los acercaba a
lo divino, ya que manifestaban su arte como un lenguaje sagrado. (Les Gaulois : histoire
et vérité sur nos «ancêtres», 2013, 11 de julio)
La evolución de las artes galas se divide en tres grandes períodos:
1. Del siglo V a. C. al siglo IV a. C: este período tiene un estilo más bien decorativo,
donde dominan los motivos geométricos. También aparecen temas más
figurativos, como es el caso de los monstruos, figuras míticas como el grifo por
ejemplo, así como los pájaros.
2. Desde mediados del siglo IV a. C. hasta principios del siglo II a. C.: es el período
de apogeo del arte céltico en Galia. Las restricciones de ritmo y lógica figurativa
presentes hasta entonces desaparecen, lo que genera una liberación artística.
Asistimos entonces a la presencia de figuras más o menos realistas que forman
ilusiones ópticas, lo que crea una especie de juego con la vista de la persona que
está observando la obra. Otro ejemplo es el hecho de que, a partir de ese momento,
los artistas ya no le dan tanta importancia al soporte ni a la superficie práctica.
3. Del siglo II a. C. hasta el principio de nuestra era: es el período de declive de la
imaginación en los artistas galos. Las decoraciones se estandarizan, vuelven a usar
los motivos geométricos del primer período (trisqueles, eses, etc.). Aun así, se
pueden destacar algunas novedades interesantes: el desarrollo del arte sobre
monedas y el desarrollo de la diversidad de soportes, imágenes y la innovación
del esmaltado. (Brunaux, 2005)